Je suis stupéfait. Stupéfait de constater qu’en natation, tout passe crème.
Quand, lors d’une session matinale des Championnats du monde, je vois Yuliya Efimova, Jessica Hardy et Sun Yang démonter la piscine alors qu’ils reviennent de suspension (16 mois pour la Russe, histoire de lui permettre de disputer les Mondiaux dans son pays, je crois même que ça a encore été réduit par la suite, à Kazan, Hardy est revenue il y a un peu plus longtemps), ça me pique les yeux.
Quand ensuite je vois Katie Ledecky battre son propre record du monde de natation du 1500m NL dès les séries en ne pensant pas une seconde à s’économiser malgré un programme extrêmement chargé, comme Katinka Hosszu, qui envoie tout chaque jour dès le matin, je me dis qu’il y a un problème. Ne sont-elles jamais fatiguées ? Dans quel but agissent-elles ainsi ? La Hongroise ne cache pas qu’elle court après l’argent, ce n’est pas le cas de la jeune Américaine, qui ne peut toucher la moindre prime – y compris les primes de records du monde – car elle veut pouvoir entrer dans le système NCAA qui interdit de toucher le moindre dollar avant la sortie de l’université.
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