Pouvait-on imaginer pire en ouverture de Championnats du monde de ski alpin ? Sans doute pas. La FIS a fait un gran’gran’ numéro… Le podium du super-G féminin est loin d’être dégueulasse, Tina Maze, Lara Gut et Julia Mancuso ne sont pas là par hasard, mais pour l’image de ce sport, c’est dramatique. Heureusement, après la mascarade de mardi la course masculine organisée jeudi a enfin lancé la compétition sur de bonnes bases.
Mardi matin, 11h, on attend le départ du super-G féminin. Pas de bol, il y a trop de brouillard, on retarde donc le départ… Comme ça ne se dégageait pas, on a recommencé… encore… encore… 13 FOIS ! Rendez-vous compte… 13 fois ! Finalement, on la lancé les premières concurrentes à 14h30, avec 3h30 d’attente, une attente plus facilement supportable pour les favorites car contrairement aux petits dossards elles peuvent éviter d’attendre près du départ et ne sont pas obligées de rester échauffées, elles restent au refuge bien tranquillement. Marie Marchand-Arvier avait le n°3, elle en a pâti et a terminé à une modeste 14e place. Les 2 autres Françaises, Tessa Worley et Marion Rolland, ont aussi raté ce super-G (respectivement 27 et 22e) mais peut-on le leur reprocher ? Je ne pense pas.
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