« Deutsche Grausamkeit » signifie « cruauté allemande »… Le titre aurait été plus accrocheur si cruauté se traduisait par Kruautat, mais bon, on va faire avec. Comment ne pas souligner le caractère extrêmement cruel de la défaite du PSG en finale de la Ligue des Champions féminine ? A vrai dire, la cruauté n’est pas vraiment allemande dans le cas présent, il s’agit plutôt de la cruauté du football.
Le FFC Francfort n’a pas volé sa victoire, néanmoins le scénario est assez horrible pour les Parisiennes. Des regrets, elles peuvent en avoir. Pas tant que ça concernant leur prestation, pourtant très inférieure à ce dont elles sont capables. Non, leur regret principal sera de ne pas avoir pu disputer cette première finale européenne dans des conditions leur permettant de rivaliser avec un cador européen. Francfort en est à 4 titres (2002, 2006, 2008, 2015) et 2 finales (2004, 2012) en LdC, ce n’est pas Arras, Metz, Soyaux ou Rodez, avec tout le respect que j’ai pour ces clubs de D1 féminine. Aller affronter une telle équipe en Allemagne en étant privé de 2 joueuses très importantes en raisons de suspensions à la c*n – je vais y revenir – est très difficile, avec 5 autres joueuses blessées ou tout juste de retour de blessure, la mission devient, non pas impossible, mais extrêmement compliquée.
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